vendredi 13 mars 2015

Les moeurs américaines, ou de la politesse à tout moment

Nos premiers pas sur le sol américain nous ont permis de découvrir chaque jour une population aux moeurs pour le moins étranges...

Tout contact avec des commerçants, policiers, guides... a été l'occasion de nous voir demander invariablement comment l'on va... Imaginez, à Paris, vous entrez chez H&M à, disons, Châtelet, et là, le vendeur vous dit "Comment allez-vous aujourd'hui ?" Franchement, vous ne vous demanderiez pas si vous avez l'air un peu pâlot, pour qu'il s'inquiète ainsi de votre bien-être ??? Avouez que si.

Par réflexe, à chaque "Hey guys, how'ya doin' today ?", on répond automatiquement "Fine, and you ?". Le plus souvent, pas de réponse, ou un sourire un peu gêné. Il semblerait que cette question n'attende qu'une réponse positive.

Ici, la confiance semble régner.
Les casques des motos et scooters stationnés sont posés sur les selles, avec un antivol, certes. Les livreurs laissent les colis dans les lobbys. Impossible chez nous, d'autant plus en période de Vigipirate intensif ! Les habitants se laissent petits mots et paquets aux poignées de porte...

Enjoy the snow !

La présence de caméras dans chaque rue doit certainement y être pour quelque chose. On a aussi l'impression que la ville crée des emplois "utiles". Par exemple, dans le bas de Washington Street, actuellement en travaux et donc déviée, trois personnes sont chargées de la circulation des piétons et des voitures.

A plusieurs reprises, nous nous retrouvons à chercher notre chemin lors de nos balades. Nous voilà alors, 4 touristes typiques, sacs au dos, plans et guides en main, regards hébétés sur notre environnement... Et bien souvent, un passant s'arrête pour s'enquérir de notre destination.

Si l'on pensait que cela ne concernait que San Francisco, notre arrivée à LA nous aura détrompés. Ici aussi, on croise des gens qui nous disent bonjour, nous demande si l'on a besoin d'aide, ou si l'on aime cette jolie voiture que l'on regarde dans l'allée. Lorsque l'on croise la police montée à Venice Beach, ni une, ni deux, ils nous proposent de se laisser prendre en photo avec nous au milieu des canassons.

C'est l'une des belles surprises de ce voyage au pays de la démesure.

mercredi 11 mars 2015

Back to France...

Ce matin, levés à deux heures quarante cinq ! Petit déjeuner et toilette rapide.
Dernier rangement et bouclage de valises en laissant sur place quelques affaires !!

La porte fermée, je mets comme convenu les clés dans la boîte pour que Jack puisse les récupérer. Charlotte lui a laissé un petit mot en anglais.

Arthur a préparé le chemin jusqu'au loueur de voiture et Charlotte sert encore de co-pilote.

Arrivés chez Avis, tout est super pratique. Un agent nous attend avec un bip à la main, un bus est là pour nous déposer à notre terminal. Tout le monde toujours très avenant.

Au terminal 7, nous enregistrons les bagages avec un agent de l'aéroport, un français.
Il nous demande si nous pouvons basculer des affaires de la grosse valise à la plus petite sinon nous allons devoir payer 200 dollars ...
Nous n'avons pris que deux valises pour quatre, mais cela importe peu. Et bien nous allons nous délester de l'oreiller de Marcel, du pot de gel d'Arthur, de fringues plus très neuves, etc...
Nous arrivons enfin au bon poids! Ce charmant employé est de Lyon. La conversation s'engage.
Ensuite, nous nous installons dans le salon d'attente. Là, on nous annonce du surbooking. Mais heureusement pas de soucis pour nous.
Ensuite passage à la douane. Un peu de bousculade.... On nous presse !!!
Nous arrivons à la salle d'embarquement très tôt et là tout doucement, le soleil se lève. Notre avion doit partir à 8h01.

Une fois installés dans le  premier avion, nous constatons qu'il est moins confortable qu'à l'aller.
Marcel a un voisin qui prend beaucoup de place et n'est pas très souriant. Par contre, Arthur et Charlotte ont un vieux monsieur a côté d'eux qui engage la conversation. Il leur dit qu'il a fait ses études dans l'agroalimentaire, il y a 50 ans, à Montpellier. Visiblement, il aime la France et les français. Après à son retour aux États-Unis, il explique s'être reconverti dans la médecine et la chirurgie.



Nous arriverons à Washington avec de la neige et presque une heure d'avance. Ce qui nous permet de prendre le second avion sans courir.

De Washington à Roissy, l'avion est plus confortable et le service au top.
Après plusieurs heures de vol, nous arrivons au dessus des côtes bretonnes, où les éléments se déchaînent et provoquent des trous d'air. Ma salade de fruits vole  en l'air, le stewart à côté de moi a  du mal à tenir debout. Le personnel range rapidement le petit déjeuner,  qu'il était en train de nous servir, pour aller s'asseoir et s'attacher pour plus de sécurité.

Rapidement, nous survolons Roissy. L'atterrissage se fait sans problème.
Après avoir récupéré nos bagages, notre ami Eric arrive pour nous ramener à Ecouen. Ça, c'est sympa !

Nous prenons ensemble un café et ensuite allons nous coucher. Cela fait 20 h que nous n'avons pas dormi. Marcel et moi, nous ne nous réveillerons qu'en milieu d'après-midi !!

La veille du retour

Pour la dernière journée à Los Angeles, nous avons décidé de nous comporter en touristes de base.

Nous commençons par la visite des studios Warner Bros. Le "VIP Tour", accompagné par un guide Français,  nous avons parcouru les décors de nombreux films et séries. Évidemment, les lieux sont immenses et nous nous y serions facilement perdus.
Un musée spécifique est consacré à Batman, les costumes et accessoires des personnages. Un autre renferme les véhicules : batmobiles,  motos et engins volants sont regroupés dans un immense hangar. Arthur était ravi de retrouver son héros d'enfance. Nous aussi avons apprécié.




La Batmobile de Tim Burton


Nous poursuivons d'abord par les grandes lettres blanches de Hollywood. Pas très facile d'accès,  après avoir grimpé la route sinueuse qui y mène, nous avons été contraints de faire demi-tour, pour cause de travaux. Revenus à un endroit plus fréquenté, nous avons pris quelques clichés (c'est le cas de le dire).



Une rencontre avec une Française vivant à San Francisco nous avait donné l'idée de nous rendre à l'observatoire Griffith. Point de vue incomparable sur LA !
Il est aux alentours de 18 h, le soleil descend doucement, la température reste agréable. Les couleurs sont superbes. De nombreuses familles américaines, en plus des touristes, sont présentes. L'accès à l'observatoire est libre. Nous faisons le tour pour prendre de nombreuses photos de la ville et de ses lumières.


samedi 28 février 2015

Le meilleur du (avant-)hier

Cette journée a été significative du mélange des cultures et de la courte histoire des Etats-Unis.

Nous avons commencé par Echo Park, un espace vert à la taille du pays. Ce lac, qui est en réalité une retenue des eaux pluviales, fait partie du système d'assainissement de LA. C'est en même temps une réserve pour la faune et la flore locales. Quantité d'oiseaux, aquatiques ou pas, s'y ébattent en toute quiétude. Canards colverts, oies bernaches, poules d'eau et autres oiseaux moins identifiables fréquentent les lieux. Les inévitables écureuils courent ici et là.  Pendant ce temps, un groupe d'étudiants travaille sur un projet de court métrage sur le pourtour du lac. Le revers de la médaille est la présence,  comme partout dans cette ville, de quantité de homeless, malheureux symbole d'un manque de protection sociale.





L'après midi à été consacrée à la visite de "el pueblo de Los Angeles", quartier historique de la présence mexicaine. Il ne reste que peu de traces de l'ancien pueblo. Seule une rue piétonne encombrée de boutiques pour touristes subsiste. Un petit musée dont l'entrée est gratuite montre, dans une ancienne bâtisse en adobe, ce que pouvait être l'intérieur d'une maison de marchand. C'est aussi la plus ancienne maison de Los Angeles.




Entrée du Pueblo


Adobe Villa




Nous avons terminé nos balades par une rapide visite de la Union Station. Nous y avons été interpellés par un shérif qui voulait juste nous renseigner. Il a été très aimable et souhaitait avoir une conversation, d'autant plus qu'il nous a dit avoir de la famille française. Puis retour à notre logement pour un repos bien mérité.












vendredi 27 février 2015

Venice Beach

Après l'après midi d'hier, où nous avons été un peu déçus de notre visite sur Hollywood Blvd, nous décidons de partir à Venice Beach. Le beau temps est annoncé.

Nous arrivons en fin de matinée et commençons par une balade sur la plage. Elle est immense. Le soleil resplendit. Les petites cabanes sur pilotis sont bien là. Les gens se promènent à vélo, font de la course à pied, marchent sur la plage... A côté de nombreux SDF.

Cabane des lifeguards

Notre guide Lonely Planet, nous indique un restaurant sympathique, Würstkuche. Nous l'atteignons après une longue marche. C'est un restaurant logé dans un loft. Spécialités de saucisses et bières. L'ambiance est très sympa, le personnel accueillant et la bouffe sympa !

Nous repartons ensuite pour visiter les canaux.

Sur le chemin, nous rencontrons la police à cheval qui nous invite à nous faire prendre en photos avec eux !!

Les canaux sont bordés de chouettes maisons, de jolis jardins.

Nous sommes ravis de notre balade du jour !!

jeudi 26 février 2015

Hollywood Boulevard (of Broken Dreams)

Il fallait y aller. On ne pouvait pas passer à côté. Au moins faire UNE visite bien touristique à LA. Et puis, oui, j'avoue, je voulais voir les Etoiles. Et qui sait, tomber nez à nez avec Johnny Depp (Pourquoi je mets un lien, moi ?? Tout le monde connait Johnny...)

C'est donc chose faite.

 


Et la déception est douce-amère. Parce que j'ai quand même jubilé lorsque je suis tombée sur certaines étoiles, et que je peux dire maintenant :
"I walked the Walk Of Fame".








Mais ça s'arrête à peu près là. Parce qu'Hollywood Boulevard, c'est plutôt décevant. D'où le Broken Dreams, et puis en passant un petit hommage à l'un des groupes qui a marqué mon adolescence.

Ce boulevard n'est pas aussi majestueux que je l'aurais imaginé, bien qu'à la nuit tombée, avec toutes ces lumières, il prenne une autre dimension. Et puis, les solliciteurs qui nous arrêtent tous les dix mètres pour proposer des "VIP tours of celebs houses"... Pas vraiment notre trip de monter dans un camion décapotable pour aller entrevoir les maisons de gens blindés de thunes, quand à chaque coin de rue, il y a des SDF bien mal en point.

C'est ça la réalité aussi de la Californie : beaucoup pensent que la misère est moins pénible au soleil, mais elle semble surtout bien plus présente et plus terrible.

J'ai quand même de la chance : j'ai la chance de croiser Johhny Depp. Quatre fois.





Et une Marilyn noire. Et Freddy Krueger.


Et Spiderman. Trois fois aussi, mais il n'a pas l'air bien.

Bizarrement, chaque personnage me fait signe de venir prendre des photos avec lui, main très haut levé. Je regarde mes clichés... Bah oui... La main devant le visage, parce que les photos avec eux, c'est leur gagne-pain...

Sur le fameux boulevard, on voulait aussi découvrir le Chinese Theater, portail majestueux s'il en est. C'est un nouveau fail : un attroupement à côté, des barrières de sécurité, des Men In Black, des spots... On est à côté du du Hard Rock Café, ça sent l'arrivée imminente de stars, vu la nuée de paparazzis du dimanche qui s'agglutine sous l'immense affiche de Will Smith... Dommage, on n'aura qu'une vue partielle de ce beau bâtiment.


On finira par repartir par des rues parallèles, et tomber nez à nez avec des petits écureuils dans un fourré... Pas farouches !



Ces rues-là sont plus typiques, moins bling-bling, et ça nous console un peu, car pendant un moment, on a vraiment cru développer une allergie à Los Angeles...


Les Watts Towers - Los Angeles

A Los Angeles, dans le quartier de Watts, nous avons visité un lieu peu connu.


Un Italo-Américain du nom de Simon Rodia y a construit pendant plus de trente ans des tours de ciment.


Elles sont ornementées avec des objets de récupération. Cette oeuvre rappelle celle du facteur Cheval par son style et ses matériaux, mais aussi Gaudi pour l'utilisation de la la céramique.












Ce travail a bien failli disparaître faute d'intérêt des autorités de l'époque.

Les lieux sont maintenant classés, entretenus et protégés.